dimanche 2 novembre 2008

Introduction

Posons-nous une question à propos de la "graine", connue par nous tous. Quelle est la différence entre une graine, sa coquille aussi dure que l'écorce, et l'écorce d'arbre ? Cette question est rarement posée, car l'écorce d'arbre et les graines sont des détails insignifiants pour les gens dans leur vie quotidienne. L'avis le plus commun est : que des occupations essentielles et beaucoup plus importantes existent et dont on devrait s’occuper dans l'environnement quotidien.
Cette logique est très répandue parmi les gens qui n’ont qu’une vision superficielle sur leur environnement. Pour eux, il est suffisant de savoir assez pour répondre à leurs besoins et ce indépendamment du sujet. Selon cette pensée superficielle, tout ce qui survient autour de nous est familier et ordinaire, et il y a une explication "connue" et "familière" à toute chose. Les mouches volent parce qu'elles ont des ailes, la lune est toujours dans le ciel. La terre est protégée des menaces venant de l'espace, car elle a une atmosphère. L'équilibre en oxygène est toujours maintenu. Les gens éprouvent des sensations, voient et sentent.
Mais quelqu'un, renonçant à cette vue limitée et regardant autour de lui comme s'il voyait les choses pour la première fois, et repoussant le voile de la familiarité qui restreint sa vue, verra un large horizon s'ouvrir devant lui. Il commencera à réfléchir, en se posant les questions "pourquoi", "comment", "pour quoi faire ?" plus fréquemment, et observera le monde qui l'entoure depuis cette perspective. Les explications qui le satisfaisaient auparavant ne seront plus suffisantes. Il commencera à comprendre qu'il y a quelque chose d'extraordinaire dans chaque chose, que ce soit dans son environnement ou dans les capacités que possèdent les êtres vivants. A partir du moment où il commencera à réfléchir, la familiarité des choses fera place à l'étonnement. Finalement, il réalisera que tout a été créé de façon parfaite et supérieure par un Créateur possédant un pouvoir, une connaissance et une sagesse infinis. A partir de là, il sera capable de voir la souveraineté et le pouvoir d’Allah, le Seigneur de tous les mondes, sur toutes les créatures vivantes qu'Il a créé.

Certes la création des cieux et de la terre, dans l'alternance de la nuit et du jour, dans le navire qui vogue en mer chargé de choses profitables aux gens, dans l'eau qu’Allah fait descendre du ciel, par laquelle Il rend la vie à la terre une fois morte et y répand des bêtes de toute espèce, dans la variation des vents, et dans les nuages soumis entre le ciel et la terre, en tout cela il y a des signes, pour un peuple qui raisonne. (Sourate al-Baqarah, 164)

Le monde des plantes

L'existence des plantes est essentielle à la survie des êtres vivants sur terre. Pour bien comprendre l'importance de cette phrase, nous devrions nous demander sur les éléments les plus importants pour la vie humaine. Des besoins fondamentaux comme l'oxygène, l'eau et la nourriture viennent à l'esprit en réponses à cette question, et les plantes vertes sont le facteur le plus important pour garantir l'équilibre de ces besoins primordiaux sur terre. Il y a d'autres équilibres dans le monde, qui sont aussi très importants pour tous les êtres vivants, pas uniquement les êtres humains, comme le contrôle de la température et le maintien des proportions correctes de gaz dans l'atmosphère, et ce sont aussi les plantes vertes qui maintiennent l'équilibre global.
Les activités des plantes ne s'arrêtent pas là. On sait que la principale source d'énergie pour la vie sur terre est le Soleil. Mais les êtres humains et les animaux sont incapables d'utiliser l'énergie solaire directement, car leurs corps ne possèdent pas de systèmes qui le permettent. Pour cette raison, l'énergie solaire n'atteint les êtres humains et les animaux qu'à travers la nourriture produite par les plantes. Par exemple, lorsqu’on boit du thé, on boit en fait de l'énergie solaire, et quand nous mangeons du pain, nous mâchons de l'énergie solaire. La force de nos muscles n'est rien d'autre que de l'énergie solaire sous forme différente. Les plantes stockent cette forme d'énergie pour nous dans les molécules présentes dans leur corps, en accomplissant des processus compliqués. La situation des animaux n'est pas différente de celle des êtres humains. Ils se nourrissent de plantes, tirant l'énergie solaire de l'énergie des plantes, qu'ils stockent en paquets.
Les plantes sont capables de produire leurs propres aliments et de s'entretenir par elles-mêmes, contrairement aux autres êtres vivants, et cela grâce à leur structure cellulaire, qui leur permet d'employer directement l'énergie solaire, au contraire des cellules humaines ou animales. Avec l'aide de cette structure, les cellules des plantes changent l'énergie venant du soleil en énergie absorbable par les gens et les animaux via la nutrition. Elles stockent cette énergie sous forme de nourriture grâce aux processus spéciaux dans leur structure connus sous le terme de photosynthèse.
Le mécanisme essentiel, ou plus précisément l'usine miniature, qui permet aux plantes de mener la photosynthèse, se trouve dans leurs feuilles. Le système de transport, avec ses propres caractéristiques, apportant les matériaux nécessaires comme les minéraux et l'eau, fonctionne dans les tiges et les racines des plantes. Le système de reproduction a aussi été spécialement organisé dans chaque espèce de plante.
Il y a des structures complexes dans chacun de ces mécanismes qui fonctionnent en relation avec tous les autres. Si un mécanisme est absent, les autres ne peuvent mener leurs tâches. Comme exemple, prenons une plante qui ne possède pas de système de transport. Il est impossible qu'une telle plante exécute la photosynthèse, car les vaisseaux nécessaires au transport de l'eau, essentielle pour le processus, sont absents, même si la plante arrivait à produire de la nourriture, elle serait incapable de la transporter dans d'autres endroits du corps, et mourrait en fin de compte.
Comme dans cet exemple, tous les systèmes présents dans une plante doivent fonctionner parfaitement. Une imperfection ou un défaut dans la structure existante signifierait que la plante ne pourra mener ses fonctions, et mènerait à la mort de la plante et à la disparition des espèces.
Quand ces structures seront étudiées en détail et en profondeur dans les chapitres qui suivent, une organisation complexe et sans défauts apparaîtra. Lorsqu’on considère et on évalue la variété de plantes dans le monde, ces structures extraordinaires sont encore plus frappantes. Il existe plus de 500.000 types de plantes dans le monde, et chaque espèce possède son propre plan et des caractéristiques particulières. En même temps que ces parfaits systèmes fondamentaux qui se trouvent dans chacune de ces espèces, il existe également une diversité en termes de systèmes de reproduction, de mécanismes de défense, de couleurs et de conception. La seule chose invariante est le fait que toutes les parties des plantes (feuilles, racines, tiges) et beaucoup d'autres mécanismes, doivent exister en même temps et sans défauts pour que le système global, le corps, puisse fonctionner.
Des scientifiques modernes attribuent à de tels systèmes une "complexité irréductible". De la même manière qu'un moteur ne fonctionnera pas s'il lui manque un piston, chez les plantes l'absence d'un seul système, ou une simple panne fonctionnelle dans la moindre partie du système, mènera à la mort de la plante.
Tous les systèmes d'une plante ont cette caractéristique de complexité irréductible. Les systèmes complexes doivent tous être présents au même moment, et cette variété incroyable amènent à l'esprit la question suivante : "Comment ces systèmes parfaits sont-ils apparus ?"
Une fois encore, posons-nous quelques questions pour trouver la réponse à celle-ci. Réfléchissons à l'apparition du fonctionnement du plus important et plus connu des mécanismes dans les plantes, la photosynthèse, et aux systèmes de transports associés.
Est-ce que les arbres et les fleurs que nous voyons autour de nous ont pu former des systèmes si parfaits, et des phénomènes comme la photosynthèse, dont quelques parties ne sont pas encore comprises, dans leurs propres corps ? Est-ce que les plantes ont choisi d'utiliser le dioxyde de carbone (CO2), dans les gaz de l'air, afin de produire de la nourriture ? Est-ce qu'elles ont déterminé la quantité de CO2 qu'elles utiliseraient ? Est-ce que les plantes ont pu concevoir les mécanismes qui composent le système des racines et qui leur permet de prendre dans le sol les matériaux nécessaires à la photosynthèse ? Les plantes ont-elles inventé un système de transport où différents types de tubes sont utilisés pour transporter les nutriments et l'eau ?
Comme toujours, les défenseurs de la théorie de l'évolution qui recherchent une réponse à la question de l'apparition des plantes ont recours au "hasard" comme seule explication. Ils affirment qu'à partir d'une espèce de plante qui serait apparue par hasard, une infinie variété de plantes a surgi, une nouvelle fois par hasard, et que des caractéristiques comme l'odeur, le goût et les couleurs propres à chaque espèce, sont aussi apparues par hasard, mais ils sont bien incapables d'apporter la moindre preuve scientifique à leurs affirmations. Les évolutionnistes expliquent que la mousse s'est transformée en fraisier, ou en peuplier, ou en rosier, en expliquant que des conditions provoquées par le hasard les ont différentiées, mais si on observe attentivement une cellule de plante, on se rendra compte qu’il y a un système si complexe qui ne pourrait avoir lieu par des changements infimes au cours du temps. Ce système complexe et d'autres mécanismes dans les plantes réfutent définitivement les scénarios des évolutionnistes basés sur des coïncidences. Dans cette situation, une seule conclusion émerge.
Chaque structure végétale a été spécialement créée et planifiée. Cela nous montre qu'il existe une Intelligence Supérieure qui a dessiné ce plan. Celui qui possède cette intelligence supérieure, Allah, le Seigneur de tous les mondes, montre aux êtres humains des preuves de Sa création parfaite. Allah annonce Sa domination sur les créatures vivantes et Sa création incomparable dans ces versets:

Créateur des cieux et de la terre. Comment aurait-Il un enfant, quand Il n'a pas de compagne ? C'est Lui Qui a tout créé, et Il est omniscient. Voilà Allah, votre Seigneur ! Il n'y a de divinité que Lui, Créateur de tout. Adorez-Le donc. C'est Lui Qui est chargé de tout. (Sourate al-Anam, 101-102)

Et une plante naît

Les plantes, qui ont un rôle extrêmement important dans l'équilibre écologique mondial et surtout dans le prolongement de la vie, possèdent un système de reproduction plus efficace que les autres créatures vivantes. Grâce à ce système, elles se multiplient sans aucune difficulté. Quelque fois il est suffisant qu'une tige soit coupée et placée dans la terre pour que la plante se multiplie, ou qu'un insecte se pose sur une fleur, pour en donner d'autres.
Le système de reproduction interne très complexe des plantes, bien qu'étant en apparence un processus très simple, laisse les scientifiques étonnés.

Une nouvelle vie commence avec
l'abandon de la plante mère
Certaines plantes ne possèdent pas de genres séparés (mâle et femelle), mais reproduisent l'espèce dans un seul genre par des moyens spéciaux. La nouvelle génération qui apparaît par une telle reproduction est une copie exacte de la génération qui lui a donné naissance. La méthode de reproduction asexuée la mieux connue chez les plantes est la modification des tiges et leur séparation en différentes parties.
Ce moyen de reproduction (tiges modifiées ou division), réalisé avec l'assistance de plusieurs enzymes spéciales, est caractéristique d'un grand nombre de plantes. Par exemple, l'herbe et les fraises se multiplient en utilisant des tiges horizontales connues sous le nom de "stolon". La pomme de terre, une plante qui grandit sous la terre, se multiplie en formant des rhizomes (tiges horizontales), qui s'élargissent au bout en tubes.
Pour certaines espèces de plantes, il est suffisant qu'une partie de leurs feuilles tombe sur le sol pour qu'une autre plante grandisse. Par exemple, le Bryophyllum daigremontianum produit de jeunes pousses spontanément sur le bord de ses feuilles. Elles tombent ensuite sur le sol et commencent une nouvelle vie indépendante.1
Chez certaines plantes, comme le bégonia, quand les feuilles qui en tombent sont placées sur du sable mouillé, de jeunes pousses grandissent rapidement autour de celles-ci. Et une nouvelle fois, en très peu de temps, ces pousses commencent à former une nouvelle plante ressemblant à la plante mère.2
Avec ces exemples, on se demande qu'est-ce qui est absolument nécessaire pour qu'une plante se reproduise en lâchant une partie d'elle-même ? Réfléchissons ! On peut répondre facilement à cette question en examinant le matériel génétique des plantes.
Tout comme les autres êtres vivants, les caractéristiques structurelles des plantes sont encodées dans l'ADN de leurs cellules. En d'autres mots, la manière dont une plante se reproduira, comment elle respirera, comment elle utilisera ses nutriments, sa couleur, son odeur, son goût, la quantité de sucre qu'elle contiendra, et d'autres informations de ce genre, se retrouvent sans exception dans toutes les cellules de la plante. Les cellules des racines de la plante possèdent la connaissance de la photosynthèse qui a lieu dans les feuilles, et les cellules des feuilles savent comment les racines extraient l'eau du sol. En bref, il existe un code et un plan pour la formation d'une nouvelle et complète plante dans chaque prolongement qui quitte la plante. Toutes les caractéristiques de la plante mère, basées sur l'information génétique qu'elle contient, se retrouveront jusqu’au moindre détail de chaque cellule, de chaque partie qui s’est détachée de la plante mère.
Dans ce cas, comment et par qui l'information qui peut former une nouvelle plante complète a été installée dans chaque partie de la plante ?
La probabilité que toute l'information contenue dans chaque cellule soit la même et entièrement complète ne peut être attribuée au hasard, ni à la même plante ou aux minéraux dans le sol qui exécutent ce processus et font partie du système qui constitue la plante. Un ingénieur programme les robots des chaînes de montages dans les usines, car les robots ne peuvent le faire, un être a du donner aux plantes les formules nécessaires pour grandir et se reproduire, car les plantes, comme les robots, ne peuvent les acquérir tous seules.
Bien sûr c’est Allah Qui a implanté les informations nécessaires dans les cellules des plantes, comme dans tous les êtres vivants dans le monde. C'est Lui Qui sans aucun doute a créé toutes choses dans des formes complètes, et Qui a la connaissance de toute la création. Allah attire notre attention sur cette vérité dans plusieurs versets saints :

C'est Lui Qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? Puis, retourne ton regard à deux fois : ton regard te reviendra humilié et frustré. (Sourate al-Mulk, 3-4)

N'as-tu pas vu qu’Allah fait descendre l'eau du ciel, et la terre devient alors verte ? Allah est plein de bonté et parfaitement connaisseur. (Sourate al-Hajj, 63)

Les plantes sexuellement reproductrices
La reproduction qui se fait par des organes reproducteurs mâle et femelle dans les fleurs des plantes est appelée reproduction sexuée. Les fleurs ont des différences de traits, comme la forme, la couleur, l'enveloppe des cellules reproductrices et les pétales, mais en dépit de cette variété, toutes les fleurs servent aux mêmes fonctions fondamentales. Elles doivent produire des cellules reproductrices, les préparer pour la dispersion et fertiliser d'autres cellules reproductrices qui les atteignent.
Les pollens, qui émergent au moment où les fleurs commencent à s'ouvrir, sont les cellules reproductrices mâles. Leurs fonctions sont d'atteindre les organes femelles des fleurs de la même espèce et d'assurer la continuation de l'espèce.
Chaque plante a sa propre méthode, ou mécanisme, qu'elle utilise pour expulser son pollen. Certaines plantes utilisent des insectes, d'autres la force du vent. Le point le plus important dans la fertilisation des plantes est que chaque plante ne peut fertiliser qu'une autre plante de la même espèce. Pour cette raison, il est absolument important que le bon pollen atteigne la bonne plante.
Comment se fait-il donc qu'il n'y ait aucune confusion au cours de la fertilisation, surtout dans printemps quand il y a d'innombrables variétés de pollens dans l'air ? Comment le pollen résiste-t-il à ses longs voyages et aux conditions changeantes ?
La réponse à ces questions sera donnée une fois que nous aurons examiné la structure du pollen et des systèmes de dispersion.

Les pollens :
des gènes parfaitement emballés
Le pollen, une sorte de poudre fine, est d'abord produit dans les organes reproductifs mâles des fleurs, puis se déplace vers la partie externe de la fleur, dans cette étape, qui est la première dans la vie du pollen, il devient mature et prêt à fertiliser la prochaine génération.
Examinons la structure du pollen, il est constitué de micro-organismes invisibles à l'œil (chaque grain de pollen du hêtre mesure 2 microns, et chaque grain de pollen de la citrouille mesure 200 microns) (1 micron = 1/1.000 mm). Un grain de pollen consiste en deux cellules reproductrices contenues dans une cellule plus grande (cellule tubulaire).
Chaque grain de pollen peut être comparé à une sorte de boîte dont l'intérieur contient les cellules reproductrices de la plante. Il est primordial que ces cellules soient bien cachées pour protéger leur vie et les mettre à l'abri des dangers extérieurs. Pour cette raison, la structure de la boîte est extrêmement résistante. La boîte est entourée par un mur appelé "sporoderme". La couche la plus externe de ce mur, appelée exine, est le matériau le plus résistant connu dans le monde organique, et son matériel génétique n'a pas encore été totalement analysé. Ce matériau est généralement très résistant aux dommages causés par les acides ou les enzymes. Il n'est pas affecté par de hautes pressions et températures. Ainsi, des mesures de protections très particulières ont été prises pour protéger le pollen, qui est essentiel pour prolonger l'existence des plantes. Les grains ont reçu une enveloppe spéciale, grâce à laquelle et quelque soit la méthode par laquelle le pollen est disséminé, il peut rester en vie à des kilomètres de sa plante mère. Outre le fait que les grains de pollen soient entourés d'un matériau très résistant, ils sont également disséminés en très grande quantité, ce qui garantit la multiplication des plantes.
Comme on vient de le voir avec la structure détaillée du pollen, Allah nous révèle l'art incomparable dans toutes les choses qu'Il a créé et souhaite que l'on y réfléchisse. L'attention est portée sur ce sujet dans plusieurs versets du Coran. Le verset suivant est particulièrement révélateur :

Et sur la terre il y a des parcelles voisines les unes des autres, des jardins [plantés] de vignes, et des céréales et des palmiers, en touffes ou espacés, arrosés de la même eau, cependant Nous rendons supérieurs les uns aux autres quant au goût. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent. (Sourate ar-Ra'd, 4)

Généralement, il existe deux moyens différents pour que le pollen atteigne les fleurs et soit fertilisé. Dans le processus de dissémination, la première étape du processus de fertilisation, le pollen peut coller au corps d'une abeille, d'un papillon, ou d'un autre insecte, et être ainsi transporté, ou bien il peut voyager grâce aux courants d'air.

Les pollens qui ouvrent leurs voiles au vent
Plusieurs plantes dans le monde utilisent le vent pour disséminer leur pollen pour la continuité de l'espèce. Les plantes comme le chêne, le saule, le peuplier, les pins, les herbes, le blé etc. sont pollinisées par le vent qui prend les particules minuscules sur les plantes, les transportent vers d'autres plantes de la même espèce, et ainsi assure la fertilisation.
Il y a beaucoup de points que les scientifiques n’ont pu expliquer, et des questions sans réponses au sujet de la pollinisation par le vent. Par exemple, comment chacune des centaines de variétés de pollen portées par le vent reconnaissent les plantes de leur propre espèce ? Comment est-ce que le pollen atteint les organes femelles de la plante sans rester collé ailleurs ? Bien que les probabilités de fertilisation sont assez faibles, comment se fait-il que des centaines de plantes soient fertilisées de cette manière, et ce, depuis des millions d'années ?
Pour apporter des réponses à ces questions, Karl J. Niklas de l'Université Cornell, et son équipe, ont étudié les plantes qui utilisent la pollinisation par le vent. Leurs résultats sont extrêmement surprenants. Niklas et son équipe ont découvert que ces plantes ont des fleurs qui possèdent une structure aérodynamique leur permettant d'attraper de grandes quantités de pollen dans l'air.
Quelle est cette structure aérodynamique ? Quel effet a-t-elle ? Pour fournir des réponses à ces questions, nous devons d'abord expliquer ce que signifie "structure aérodynamique". Les forces qui naissent dans les courants d'air agissent sur les corps bougeant dans l'air. Grâce à ces forces connues comme forces aérodynamiques, les corps qui réussissent à se déplacer dans l'air sont connus comme des "corps structurellement aérodynamiques". Certaines plantes qui utilisent la pollinisation par le vent utilisent cette structure aérodynamique de façon plus efficace. Le meilleur exemple sont les pommes de pin.

Des cônes aérodynamiques
La question la plus importante qui mena Karl Niklas et son équipe à entreprendre des recherches sur la pollinisation par le vent était : "Comment se fait-il qu'avec le nombre impressionnant de pollens dans l'air, le pollen d'une plante n'est pas attrapé par d'autres espèces et n’atteint que d'autres plantes de sa propre espèce ?" Ce fut la question qui amena les scientifiques à étudier les plantes qui fertilisent par le vent, et en particulier les pommes de pin.
Chez les arbres qui possèdent des pommes de pin, ou "cônes", connus pour leur grande longévité et grande taille, les cônes forment les structures mâles et femelles, ces derniers peuvent se trouver sur des arbres différents ou sur le même arbre. Il existe des canaux spécialement conçus sur les cônes, permettant d'attirer les courants qui transportent le pollen qui peut atteindre facilement les zones reproductrices, grâce à ces canaux.
Les cônes femelles sont plus larges que les cônes mâles et grandissent individuellement, elles consistent en un axe central autour duquel se fixent nombreux sporophylles (des structures semblables à la feuille) et qui forment des sortes de caisses qui ressemblent à des écailles de poisson. A la base de ces écailles se développent deux ovules. Quand les cônes sont prêts à être pollinisées, ces caisses s'ouvrent sur deux côtés. De cette manière, ils permettent au pollen des cônes mâles d'entrer.
En plus, des structures spéciales aident le pollen à entrer dans le cône avec facilité. Par exemple, les écailles du cône femelle sont recouvertes de poils collants. Grâce auxquelles le pollen peut facilement être ramené à l'intérieur pour la fertilisation. Après la fertilisation, les cônes femelles se transforment en structures en bois contenant une graine. Plus tard, ces graines produiront de nouvelles plantes sous des conditions adaptées. Les cônes femelles possèdent une autre propriété étonnante. La zone où l'œuf (l'ovule) se forme est très proche du centre du cône. Il est apparemment difficile que le pollen atteigne cette zone, car, pour atteindre la partie interne du cône, il doit suivre un chemin spécial qui mène au centre. Bien que cela semble être à première vue un inconvénient pour la fertilisation des cônes, des recherches ont révélé que ce n'est pas le cas.
Pour savoir comment fonctionne ce système particulier de fertilisation, une expérience a été menée en préparant un modèle de cône. Le mouvement des petits ballons remplis de l'hélium et lâchés dans l'air a été observé. On a trouvé que ces petits ballons suivent facilement les courants d'air et peuvent entrer aisément dans les corridors étroits du cône.
Plus tard, les mouvements des ballons dans cette expérience furent filmés à l'aide d'une technique photographique spéciale. Ces images furent ensuite analysées par l'ordinateur et la direction et la vitesse du vent furent établies.
Les résultats montrent que les cônes modifient le mouvement du vent selon trois manières différentes. Premièrement, la direction du vent est dirigée vers le centre grâce aux écailles, puis, le vent dans cette région est déformé et poussé vers la zone où les œufs sont formés. Dans le second mouvement, le vent, qui tourne comme un tourbillon et touche tous les petits casiers, est dirigé vers la région qui s'ouvre sur le centre du cône. Troisièmement, grâce aux protubérances qui donnent naissance à de petits courants, le cône dirige le vent vers le bas en direction des casiers.
Grâce à ces mouvements, la plupart du pollen dans l'air atteint la destination voulue. Le point le plus important à noter est que ces trois opérations, qui se complètent les unes les autres, doivent exister en même temps. La structure parfaite des cônes apparaît donc à ce niveau.
La théorie de l'évolution affirme qu’une phase de développement a lieu chez les plantes, comme pour tous les êtres vivants au cours du temps. Selon les évolutionnistes, la raison de la structure parfaite des plantes repose sur des coïncidences. Pour bien saisir l'absurdité de cette affirmation, il suffit d'examiner la structure parfaite du système de reproduction des cônes.
Il n'est pas possible qu'une espèce vivante se perpétue sans système reproducteur. Cette vérité inévitable s'applique aussi aux pins et à leurs cônes. En d'autres mots, le système reproducteur dans les cônes a du exister en même temps que les pins lorsqu'ils sont apparus pour la première fois. Il n'est pas possible que la structure parfaite des cônes soit apparue toute seule au cours d'une longue période de temps suivant différentes étapes. Il est primordial pour la structure qui mène le vent dans les cônes, pour l'autre structure qui dirige le vent dans les canaux, et pour les canaux qui mènent à la zone où les œufs se trouvent, d’apparaître au même moment sans qu'aucun détail ne manque. Si une de ces structures était absente, il ne serait pas possible que ce système de reproduction fonctionne. L'impossibilité que l'ovule du cône et le pollen qui le fertilisera soient apparus par hasard est un autre cul-de-sac du point de vue de la théorie de l'évolution.
Que toutes les parties d'un tel système soient apparues au même moment par coïncidences, quand il est impossible que même une seule de ces parties soit apparue par hasard, est inconcevable. Les découvertes scientifiques invalident les affirmations de la théorie de l'évolution à propos de l'émergence de la vie due au hasard. Pour cette raison, il est évident qu'à l'instant où les premiers cônes sont apparus, leur forme était parfaite et ils possédaient un système sans défaut, car ils ont été créés par Allah.
Les pins possèdent d'autres caractéristiques qui accélèrent la prise au piège des pollens. Par exemple, les cônes femelles se forment généralement au bout des branches. Cela réduit la perte de pollen au minimum.
De plus, les écailles qui recouvrent les cônes aident à ce que plus de pollen tombe sur les cônes en réduisant la vitesse des courants d'air. L'arrangement symétrique des écailles autour des cônes aide la prise au piège des pollens venant de toutes les directions.
Comme tous les pollens, les pollens de pin ont des formes, tailles et densités différentes selon leur espèce. Par exemple, le pollen d'une espèce est d'une densité qui l'empêche de suivre les courants d'air utilisés par les cônes des autres espèces. Pour cette raison, ils échappent au courant formé par le cône et tombent par terre. Toutes les variétés de cônes piègent les courants d'air les plus adaptés pour leur propre espèce de pollen. Cette caractéristique des cônes ne sert pas uniquement à piéger les pollens. Les plantes utilisent cette filtration des courants d'air pour des fonctions très variées. Par exemple, avec cette méthode, les cônes femelles sont capables de changer la direction des pollens fungus qui pourraient endommager leurs ovules.
Les précautions prises par les plantes afin que leur pollen, libéré au hasard dans l'air, puisse atteindre leur propre espèce, ne sont pas limitées. Les plantes produisent beaucoup plus de pollen que celui dont elles ont besoin afin de garantir le processus de pollinisation. Grâce à cela, la plante n'est pas affectée par les pertes de pollen qui peuvent survenir pour différentes raisons. Par exemple, chaque cône mâle sur un pin produit plus de 5 millions de grains de pollen par an, ce qui représente pour l'arbre entier une production de 12,5 milliards de grains de pollen par an, un nombre extraordinaire comparé aux autres êtres vivants.3
Même ainsi, les pollens portés par le vent rencontrent des obstacles. Les feuilles en représentent un. Quand les pollens sont libérés dans l'air, certaines plantes (noisetier, noyer etc.) ouvrent leurs fleurs avant leurs feuilles, afin que la pollinisation se fasse pendant que leurs feuilles sont toujours en développement. Les fleurs se trouvent sur trois sortes de céréales et de pins pour faciliter la pollinisation. Dans ce cas, les feuilles sont organisées de façon qui les empêche à devenir un obstacle au mouvement du pollen.
Grâce à ces arrangements préalables, les pollens peuvent parcourir des distances considérables. La distance varie selon les espèces. Par exemple, les pollens avec des sacs à air peuvent parcourir de plus grandes distances que les autres espèces. On a découvert que les pollens de pin portant deux de ces sacs à air peuvent être transportés sur 300 kilomètres par des courants d'air élevés.4 Un fait si important est que des centaines de variétés de pollen voyagent sur de telles distances dans l'air, portées par le même vent, mais sans aucune confusion entre elles.

Les pollens visant leur cible
Pour mieux comprendre les caractéristiques surprenantes des plantes qui sont fertilisées par le vent, prenons un autre exemple :
Les missiles doivent suivre une trajectoire prédéterminée pour atteindre leur cible. Pour cette raison, des calculs très précis doivent être effectués pour le programmer. Par exemple, les caractéristiques du missile, la capacité de son moteur et sa vitesse de vol, ainsi que les renseignements sur les conditions météo, comme la densité de l'air, doivent être pris en compte. Il faut aussi connaître exactement la structure de la zone cible et les conditions actuelles à cet endroit. Tous ces facteurs doivent être mesurés avec une grande précision. Autrement, le missile n'aura pas la bonne trajectoire et ratera sa cible. Pour qu'un missile parvienne à toucher sa cible, plusieurs ingénieurs doivent travailler ensemble et réfléchir au moindre détail. Il est clair que la visée et la frappe de la cible ne peuvent réussir que grâce au travail d'équipe, à des calculs précis et à une technologie supérieure.
Le système de reproduction des cônes ressemble au missile visant sa cible, car tout est planifié avec précision à l'avance, avec des réglages très sensibles. Beaucoup de détails, comme la direction des courants d'air, les différentes épaisseurs des cônes, la forme de leurs écailles, ont été pris en compte et les plans de la reproduction ont été construit sur la base de ces informations.
L'existence de structures aussi complexes chez les plantes pose la question de l'apparition de ces mécanismes. Répondons à cette question avec une autre. Est-ce que la structure des cônes peut être le résultat du hasard ?
Le système placé dans les missiles est le résultat de longues années de recherches et de travail difficile, par des ingénieurs intelligents, savants et experts dans leur domaine. Les structures complexes des cônes, qui ont pratiquement le même système que les missiles, ont été conçues de la même manière. Affirmer qu'un missile puisse apparaître par hasard et qu'il puisse toucher une cible en suivant une trajectoire aléatoire est aussi illogique que d'affirmer que les mouvements extraordinaires du pollen, visant des cibles de la même manière, et la structure détaillée des cônes, aient pu apparaître par le fait de coïncidences.
Bien sûr, il est impossible que des pollens puissent avoir la connaissance et la capacité de trouver leur chemin au cours de leur voyage. Le pollen n'est qu'une collection de cellules. En allant encore plus loin, on trouve que ce n'est qu'un arrangement d'atomes inconscients. Il n'y aucun doute que la possession par le cône d'un système constitué d'autant d'informations sur la fertilisation est le résultat de sa création parfaite par Allah, le Sage et le Tout-Puissant.
Un autre point important concernant la fertilisation des pins est le contrôle du vent. Le vent accomplit de telles tâches de transport d'une manière aussi parfaite que ceci est sans aucun doute dû à Allah, le Seigneur de tous les mondes, Qui dirige tout dans les cieux et sur la terre. Allah mentionne cela dans un verset :

Et Nous envoyons les vents fécondants… (Sourate al-Hijr, 22)

Toutes les plantes du monde, sans exception, accomplissent de telles opérations. Chaque espèce sait ce qu'elle doit faire depuis qu'elle est apparue. Cet événement, qui se produit avec l'assistance du vent, se reproduit depuis des millions d'années sans difficulté, même s’il est basé sur des probabilités très faibles. Comme on vient de le voir, tout arrive au bon endroit et au bon moment, car chacun de ces mécanismes travaille en union avec tous les autres. Si un de ces mécanismes est absent, cela signifierait la fin de l'espèce.
Il est évident que ces systèmes, qui n'ont aucune intelligence, volonté, ou conscience de soi, ne jouent aucun rôle, en partie ou globalement, dans ces événements incroyables ordonnés et créés par Allah, le Possesseur de la connaissance et du pouvoir infinis, Qui contrôle tout à chaque seconde et a tout planifié jusqu'au moindre détail. L'apparition de chaque chose vivante et inerte, ainsi que chaque événement, résulte de la création d’Allah Qui révèle ce secret dans ce verset saint :

C'est Allah Qui a créé sept cieux et autant de terres. Entre eux [Son] commandement descend, afin que vous sachiez qu’Allah est en vérité omnipotent et qu’Allah a embrassé toute chose de [Son] savoir. (Sourate at-Talaq, 12)

Pour illustrer ce point, imaginons que nous apercevions un outil technologique, une usine ou une construction sans défaut, chacun de leurs détails a été planifié par avance : nous savons que toutes ces choses ont eu un concepteur, qu'ils ont été fabriqués par des savants et qu'un contrôle a eu lieu à chaque étape de leur fabrication. Personne ne peut se lever et clamer que ces choses sont apparues seules au fil du temps. Nous apprécions, respectons et faisons l'éloge de l'intelligence de ceux qui les ont conçus et de ce que leurs compétences ont produites.
Tous les êtres vivants ont été créés avec des systèmes planifiés jusqu'au moindre détail et qui dépendent d'équilibres extrêmement délicats. Nous voyons cela partout autour de nous. Il n'y a aucun doute sur le fait que c'est Allah Qui est digne de louanges, Lui Qui a créé toutes les créatures vivantes avec toutes leurs capacités. Comme tout ce qui existe dans le monde, les plantes entretiennent leur existence grâce aux systèmes créés spécialement par Allah, en d'autres mots elles sont sous Son contrôle :

A Lui appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre. Allah est le Seul Qui Se suffit à Lui-même et Qui est le Digne de louange ! (Sourate al-Hajj, 64)

C'est Lui Qui détient les clefs de l'inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme dans la mer. Et par une feuille ne tombe qu'Il ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec, qui ne soit consigné dans un livre explicite. (Sourate al-An'am, 59)

Les pollinisateurs en service
Comme mentionné auparavant, certaines espèces de plantes se reproduisent en ayant leur pollen transporté par des insectes, des oiseaux, des abeilles et des papillons.
Le lien existant entre les plantes, qui autorisent des animaux à disperser leur pollen, et les animaux qui accomplissent cette tâche, stupéfait les observateurs. Car afin de mettre en place et de perpétuer ce système d'échanges symbiotiques, ces créatures vivantes s'attirent et s'influencent de façon extrêmement habile. On pensait généralement que dans leurs relations avec les animaux, les plantes ne jouaient qu'un petit rôle. Au contraire, des recherches ont eu des résultats contraires à cette opinion. Les plantes, qui jouent un rôle très actif, influencent directement les schémas comportementaux des animaux. Elles mettent en place des stratégies avec lesquelles elles dirigent les animaux qui transporteront leur pollen.
Par exemple, la couleur des plantes indique aux oiseaux et à d'autres animaux quels fruits sont mûrs et prêts à la dissémination. La quantité de nectar présent, en relation avec la couleur des fleurs, augmente la possibilité de fertilisation en encourageant les pollinisateurs à rester plus longtemps sur la plante et des odeurs florales spécifiques attirent les bons pollinisateurs au même moment.5
Les plantes utilisent parfois des tromperies pour initier le processus de transport du pollen. L'animal qui doit transporter le pollen tombe généralement dans un piège posé par la plante, et ainsi elle atteint son but.

Les méthodes utilisées par les plantes :
la couleur, la forme et l'odeur
En plus d'informer les pollinisateurs de la présence de fleurs, la couleur aide également pour annoncer leur nectar. Quand un pollinisateur approche, la fleur envoie des signaux stimulants, comme l'odeur, pour montrer à l'insecte le chemin jusqu'au lieu du nectar. Les motifs colorés des fleurs dirigent le pollinisateur vers le centre où le nectar est situé, et permet ainsi la fertilisation.6
Les plantes connaissent aussi la fonction de guide des couleurs qu'elles possèdent. En fait, elles trompent les animaux en utilisant consciemment cette particularité. Certaines plantes, n'ayant pas de nectar, utilisent les caractéristiques des couleurs des fleurs qui produisent du nectar pour attirer les insectes. Un très bon exemple est la céphalanthère rouge, une espèce d'orchidée, et la campanule bleue qui poussent dans des régions forestières sous le climat méditerranéen. Tandis que la campanule produit un nectar qui est très attirant pour les abeilles, la céphalanthère rouge ne possède pas les capacités de le faire, mais c'est la même abeille sauvage, connue localement sous le nom d"abeille coupeuse de feuilles", qui exécute la fertilisation de ces deux plantes totalement différentes. Pendant que l'abeille coupeuse de feuilles fertilise les campanules bleues, elle ressent le besoin de fertiliser également la céphalanthère rouge. Ce comportement des abeilles fertilisant des plantes sans nectar a attiré l'attention des scientifiques, et ils ont cherché la raison d'un tel comportement.
La réponse à cette question a pu avoir lieu grâce au résultat de recherches menées avec un appareil appelé "spectrophotomètre" : On a compris que les abeilles coupeuses de feuilles sont incapables de distinguer les longueurs d'onde de la lumière reflétée par ces deux fleurs différentes. En d'autres mots, bien que l'être humain parvienne à distinguer les longueurs d'ondes de la lumière reflétée par la campanule bleue et la céphalanthère rouge puisqu’on voit la différence de couleur entre ces fleurs, les abeilles sauvages ne peuvent pas voir la différence. La couleur est un facteur important pour les pollinisateurs, et l'abeille, qui se pose sur la campanule bleue, qui émet du pollen, visite et fertilise également la céphalanthère rouge qui pousse à côté, qu'elle voit de la même couleur. Ainsi, cette orchidée se perpétue à travers les générations grâce à sa "ressemblance cachée" avec la campanule bleue.7
Certaines espèces de plantes annoncent en réalité le mérite de leur pollen en changeant la couleur de leurs fleurs. En voici un exemple :
Dans une lettre, le naturaliste Fritz Muller discute d'une plante appelée Lantana, qui pousse dans les forêts brésiliennes :
Nous avons ici une Lantana dont les fleurs durent trois jours, et qui sont jaunes le premier jour, oranges le second, et violettes le troisième. Cette plante est visitée par divers papillons. D’après ce que j’ai vu, les fleurs violettes ne sont jamais touchées. Certaines espèces insèrent leur proboscis (leur bouche) dans les fleurs jaunes et oranges, d'autres… exclusivement dans les fleurs jaunes du premier jour. C'est, je pense, un cas intéressant. Pour les fleurs qui tombent à la fin du premier jour, l'inflorescence (les fleurs au sommet des tiges) serait moins frappante, si elles ne changeaient pas aussi souvent de couleur, cela serait moins frappant, si elles ne changeaient pas de couleur, elles seraient perdus au cours du temps par les papillons qui inséreraient leur proboscis dans des fleurs déjà fertilisées.8
Comme Muller l'a observé, la couleur changeante des fleurs est à la fois dans l'intérêt de la plante et du pollinisateur. Les plantes dont les fleurs changent de couleur offrent aux agents fertilisant une grande quantité de nectar quand les fleurs sont jeunes. Au fur et à mesure que les fleurs vieillissent, elles ne changent pas uniquement de couleur, mais elles contiennent aussi moins de nectar. En interprétant correctement les changements de couleur, les pollinisateurs économisent de l'énergie et ne visitent pas les plantes qui ont peu ou n’ont pas de nectar.
Une autre méthode utilisée par les plantes pour attirer les oiseaux ou les insectes est l'odeur libérée par leurs fleurs. Les odeurs, qui sont agréables pour nous, servent en fait à attirer les insectes. Le parfum libéré par les fleurs a la propriété de montrer le chemin aux insectes des alentours. Quand un insecte sent l'odeur, il réalise qu'il y a un délicieux nectar entreposé tout près de lui. Il se dirige alors droit vers la source de cette odeur. Quand il atteint la fleur, il essaye d'atteindre le nectar et le pollen se colle à lui. Le même insecte laissera aussi derrière lui le pollen collé qui vient de la fleur sur laquelle il s'est posé, et mènera ainsi le processus de fertilisation. Il n'est même pas conscient du travail important qu'il effectue. Son seul but est d'atteindre le nectar qu'il sent.

Les méthodes de tromperie des plantes
Nous avons dit que certaines plantes utilisent des méthodes de tromperie. Ces plantes n'ont pas de nectar avec lequel elles peuvent attirer les insectes, elles sont fertilisées grâce à leur utilisation de similarités avec les insectes. Une espèce d'orchidée, l'orchidée miroir, possède la forme et la couleur d'une abeille femelle afin d'attirer les abeilles, elle est même capable d'émettre un signal chimique adapté pour attirer les abeilles mâles, et produit une phéromone spéciale (un composé chimique particulier).
L'orchidée abeille est une autre plante qui imite les insectes pour assurer sa fertilisation. Le nombre d'orchidées qui emploie cette technique est assez grand, et les méthodes utilisées diffèrent les unes des autres. Certaines imitent une abeille femelle avec la tête pointant vers le haut, d'autres ont la tête qui pointe vers le bas. Par exemple, l'orchidée abeille jaune utilise cette deuxième méthode. Pour cette raison, leurs modes de fertilisation diffèrent.9
Une autre espèce d'orchidée qui imite les abeilles femelles est l'orchidée dragon. La lèvre de la fleur de l'orchidée dragon imite si habilement la guêpe femelle sans ailes que seules les guêpes mâles s'y intéressent. Certains membres de la famille des orchidées réussissent à attirer des insectes jusqu'à eux, même s'ils n'ont pas de nectar à offrir. Ils attirent les guêpes mâles sur une zone de la partie basse de la fleur en imitant la guêpe femelle et en libérant une odeur attirante. La guêpe qui atterrit sur la fleur essaye de s'accoupler, et cela mènera à fixer le pollen de l'orchidée sur son corps. Grâce à cette tromperie, la guêpe dépose le pollen collé sur son corps sur une autre fleur, sur laquelle elle atterrit avec le même but.10
Une autre plante qui imite les caractéristiques des animaux femelles est l'orchidée marteau. Le mécanisme de reproduction de cette orchidée, qui pousse dans les prairies sèches d'Australie du Sud, est vraiment étonnant. L'orchidée marteau ne possède qu'une seule feuille, en forme de cœur, et affiche une ressemblance totale avec la guêpe femelle. Tandis que la guêpe mâle vole, les femelles n'ont pas d'ailes et passent la plupart de leur temps dans le sol. Quand l'heure d’accouplement arrive, les femelles sortent de terre afin que les mâles les trouvent, et grimpent en haut des tiges élevées des plantes. Une fois en haut, elles libèrent leur odeur d'accouplement et attendent l'arrivée d'un mâle.
Une caractéristique spécifique des guêpes mâles est qu'elles atteignent les orchidées deux semaines avant les femelles. C'est une situation fort intéressante, car il n'y a aucune guêpe femelle aux alentours, mais seulement des orchidées qui ressemblent aux guêpes femelles et qui attendent leur fertilisation. Et quand les guêpes mâles arrivent près des orchidées, elles sentent une odeur similaire à celle émise par les guêpes femelles et qui est émise par l'orchidée. Sous l'influence de cette odeur, les guêpes mâles atterrissent sur les feuilles des orchidées. Or, la feuille des orchidées est comme un bras articulé sur une charnière élastique. Quand la guêpe mâle décolle en croyant tenir une femelle, à cause de ce bras articulé, il se met à décrire un arc de cercle, et vient cogner une sorte d'enclume qui contient des sacs de pollen. En se cognant dessus, l'insecte accroche ces sacs sur son dos. Et de cette manière, quand la guêpe va sur d'autres orchidées, le pollen collé sur elle sert à les fertiliser.11 Comme on vient de le voir, il existe un rapport harmonieux entre l'orchidée marteau et la guêpe. Cette symbiose est très importante pour la reproduction de la plante car, si le pollen n'était pas transporté par l'insecte sur une autre plante de la même espèce, la fertilisation n'aurait pas eu lieu.
Il y a bien d'autres exemples dans la nature de ce genre de relations, comme celle qui existe entre l'orchidée marteau et les guêpes. Quelque fois, des différences entre les fleurs peuvent être la raison d'une telle relation. Par exemple, il est très facile pour certains insectes d'entrer dans certaines fleurs, car la partie de la fleur où le pollen repose est ouverte, et les insectes et les abeilles peuvent facilement entrer dans ces zones et atteindre le pollen. Certaines plantes ont un accès à leur nectar qui est d'une taille spécifique qui ne laisse entrer que certains insectes. Par exemple, dans certaines situations, les abeilles se frayent un chemin à travers ces trous afin d'atteindre le nectar dans la fleur. Il est très difficile, voire impossible, aux autres êtres vivants de réaliser ce que l'abeille fait si facilement.
Les abeilles et d'autres insectes, d'un autre côté, sont incapables de fertiliser les fleurs avec de longs tubes corollaires (pétales). Seuls les insectes possédant des langues allongées, comme les papillons, peuvent fertiliser ces fleurs.12
De tous ces exemples, on peut voir qu’une totale et parfaite harmonie existe entres les insectes, dont le corps est parfaitement adapté à celui des plantes, et les plantes elles-mêmes.
Il est impossible que la réciprocité d'une telle relation "clé et serrure" soit apparue par hasard, comme le réclament les évolutionnistes. Car s'attendre à ce que cela survienne par le fait du hasard contredit la logique même de la théorie de l'évolution. Selon les affirmations des évolutionnistes à propos de la sélection naturelle, une forme de vie qui n'est pas adaptée à son environnement doit soit développer de nouveaux mécanismes en elle, soit disparaître lentement. Dans cette situation, selon les mécanismes de la sélection naturelle, ces plantes, incapables d'être fertilisées par des insectes en raison de la structure particulière de leurs fleurs, auraient du disparaître, ou la forme de leurs fleurs aurait du changer. Et de la même manière, les insectes qui ne peuvent fertiliser que ces fleurs à cause de la structure de leur bouche, aurait du disparaître par manque de nourriture, ou la structure de leur organe qu'ils utilisent pour se nourrir aurait du se transformer.
Mais lorsqu’on observe les plantes aux longs tubes corollaires, ou d'autres plantes, on voit qu'elles n'ont développé aucune adaptation, changements ou d'autres mécanismes supplémentaires. Aucune adaptation n'a été observée chez les créatures vivantes comme les papillons.
Ces fleurs, qui bénéficient d'une relation symbiotique avec les pollinisateurs qui les fertilisent, poursuivent leur vie depuis de nombreuses années, jusqu'aujourd'hui.
Ce qui a été expliqué jusqu'ici est un résumé des méthodes employées par différentes espèces de plantes pour survivre à travers les générations. Vous trouverez tous ces détails dans tout livre de biologie, mais ces mêmes sources sont incapables de fournir une explication satisfaisante aux raisons qui font que des plantes emploient ces processus de dissémination du pollen, car dans chacun de ces processus, des caractéristiques telles que la pensée, le raisonnement, des prises de décision et des calculs - que nous ne pouvons pas attribuer aux plantes - sont évidentes : nous savons tous qu'une plante n'a pas la conscience d'accomplir de telles activités. Imaginez le scénario si nous disions qu'une plante exécute tous ces processus de sa propre volonté :
La plante "calcule" que sa structure aérodynamique est adaptée à la dissémination du pollen par le vent, et chaque génération suivante emploie la même méthode. D'autres "comprennent" qu'elles ne pourront pas utiliser le vent efficacement et, pour cette raison, utilisent les insectes pour transporter leur pollen. Elles "savent" qu'elles doivent attirer des insectes à elles afin de se multiplier, et essaient différentes méthodes. Elles identifient ce que les insectes aiment. Après avoir trouvé quels nectars et odeurs sont efficaces, elles produisent ces odeurs par divers procédés chimiques et les libèrent au moment approprié. Elles identifient le goût dans le nectar que les insectes trouveront agréable, ainsi que les substances qui le composent, et les produisent d'elles-mêmes. Si l'odeur et le nectar ne sont pas suffisants pour attirer l'attention des insectes à elles, elles décident d'utiliser une autre méthode et réalisent des "imitations trompeuses". De plus, elles "calculent" le volume de pollen qui atteindra une autre plante de la même espèce et aussi la distance qu'il parcourra, en se basant sur ces calculs, elles commencent la production dans les quantités les plus adaptées et au moment le plus approprié. Elles "réfléchissent" aux possibilités qui empêcheraient le pollen d'atteindre sa destination et "prennent des précautions" contre elles.
Bien sûr, un tel scénario ne peut en aucun cas être la réalité : en fait, ce scénario brise toutes les règles de la logique. Aucune des stratégies mentionnées ci-dessus ne peut être inventée par une plante ordinaire, car une plante ne peut pas raisonner, ni peut calculer le temps, ni peut déterminer les tailles et les formes, ni peut calculer la force et la direction du vent, ni peut déterminer de quels types de techniques elle aura besoin pour la fertilisation, ni peut penser qu'elle doit attirer un insecte qu'elle n'a jamais vu, de plus, elle ne peut décider quelles méthodes elles devra utiliser pour réaliser la moindre de ces choses.
Quelque soit le nombre de détails, la direction par laquelle le sujet est approché, et la logique employée, la conclusion qu'il y a quelque chose d'extraordinaire dans la relation entre les plantes et les animaux ne changera pas.
Ces êtres vivants ont été créés en harmonie les uns avec les autres. Ce système sans défaut de bénéfice mutuel nous montre que la force qui a créée à la fois les fleurs et les insectes connaît ces deux types d'êtres vivants, et est consciente de leurs besoins, et les a créés pour être complémentaire avec l'autre. Ces êtres vivants sont l’œuvre du Seigneur de tous les mondes, Allah, Qui les connaît très bien, et Qui connaît toute chose. Elles sont chargées de représenter la grandeur d’Allah, Son suprême pouvoir et Son art parfait aux hommes.
Une plante n'a pas la conscience de sa propre existence, ni des fonctions miraculeuses qu'elle accomplit, car elle est sous le contrôle d’Allah, qui planifia chaque caractéristique, qui créa tout dans l'univers, et qui continue à créer à tout instant. Cette vérité nous est annoncée par Allah dans le Coran :

… et l'herbe et les arbres se prosternent (devant Lui). (Sourate ar-Rahman, 6)

La pollinisation et la reproduction
des plantes sous-marines
Contrairement à une croyance populaire, la reproduction au moyen de pollen n'est pas limitée aux plantes terrestres. Il existe également des plantes aquatiques qui se reproduisent par cette méthode. La première plante, vivant dans l'océan et qui se reproduit par pollinisation, appelée zostère fut découverte en 1787 par le botaniste Italien Filippo Cavolini.15
La raison de la croyance que la pollinisation est limitée aux plantes terrestres était que les grains de pollen des plantes terrestres qui entrent en contact avec l'eau se fissurent et cessent de fonctionner.
Des études menées sur les plantes qui se reproduisent par pollinisation dans l'eau ont montré qu'il existe un autre sujet qui prouve que la théorie de l'évolution est invalide.
Les plantes qui dispersent leur pollen dans l'eau se retrouvent dans 31 groupes dans 11 familles différentes, et dans des lieux très différents, du nord de la Suède au sud de l'Argentine, de 40 mètres sous le niveau de la mer à 4.800 mètres de hauteur dans le lac Titicaca dans les montagnes des Andes. D'un point de vue écologique, elles vivent dans des conditions très différentes, depuis les forêts tropicales pluvieuses jusqu'aux mares saisonnières des déserts.16
Les difficultés des évolutionnistes sur ce sujet proviennent de la théorie de l'évolution elle-même, selon laquelle, la pollinisation était une méthode de reproduction qui commença à être utilisée par les plantes après qu'elles aient commencé à vivre sur terre. Cependant, on connaît des plantes aquatiques qui utilisent cette méthode. Pour cette raison, les évolutionnistes ont nommé ces plantes des "plantes à fleurs qui sont retournées dans l'eau". Encore une fois, les évolutionnistes sont incapables de donner la moindre explication logique et scientifique sur le moment où les plantes sont retournées dans l'eau, les raisons qui les ont forcés à le faire, comment elles sont retournées dans l'eau, ou quelle forme avaient les espèces intermédiaires.
Un autre problème pour les évolutionnistes résulte de certaines propriétés de l'eau. Comme révélé précédemment, l'eau n'est pas du tout un environnement adapté pour la dissémination du pollen, et mène généralement à l'éclatement des graines individuelles. Il est aussi difficile de faire des prédictions sur le mouvement de l'eau. Il peut y avoir des courants assez irréguliers dans l'eau, les marées peuvent noyer soudainement les plantes, ou les emmener à des distances considérables à leur surface. En dépit de ces facteurs, les plantes aquatiques utilisent avec succès l'eau dans laquelle elles grandissent comme pollinisateur, elles ont été créées d’une façon qui leur permet de fonctionner sous la surface. Voici quelques exemples de ces plantes :

Vallisnérie
Les fleurs mâles de la vallisnérie se développent dans la partie de la plante qui reste sous l'eau, puis, afin d'atteindre les plantes ayant des caractéristiques femelles, elles quittent le corps principal et flottent librement. La fleur est créée de façon qu’elle puisse facilement remonter à la surface une fois libérée. A ce point, la fleur ressemble à un bourgeon globulaire. Ses feuilles se sont refermées et elles enveloppent la fleur comme la peau d'une orange. Cette forme structurale particulière fournit une protection contre les effets négatifs de l'eau à la partie qui transporte le pollen. Quand les fleurs remontent à la surface, les pétales, qui étaient auparavant fermées, se séparent les unes des autres et se répandent à la surface de l'eau. Les organes qui portent le pollen émergent au-dessus des pétales. Elles fonctionnent alors comme des voiles miniatures, capables de bouger même avec une infime brise. Elles maintiennent aussi le pollen de la vallisnérie au-dessus de la surface de l'eau.
Quant aux fleurs de la plante femelle, elles flottent sur l'eau, à l'extrémité d'une longue tige enracinée dans le fond du lac ou de l'étang. Les feuilles de la fleur femelle s'ouvrent en surface, en formant une légère dépression qui sert à créer une attraction gravitationnelle sur la plante mâle quand elle s'approche de la plante femelle. En fait, quand la fleur mâle passe près de la femelle, elle est tirée vers elle et les deux fleurs se rencontrent. De cette manière, le pollen atteint l'organe reproducteur de la fleur femelle et la pollinisation survient.17
La protection par la fleur mâle du pollen quand elle est refermée dans l'eau, sa remontée et son ouverture à la surface, et l'adoption d'une forme lui permettant de bouger confortablement sur l'eau, sont des détails qui requièrent une attention particulière. Ces caractéristiques de la fleur ressemblent à celles des canots de sauvetages utilisés à bord des bateaux, qui s'ouvrent automatiquement lorsqu'ils sont lancés dans la mer. Ces canots sont le résultat de longues recherches collectives menées par des concepteurs de produits industriels. Les défauts des premiers canots produits apparus lors des premiers tests, ont été pris en compte et éliminés, et après de nombreux tests un système qui fonctionne correctement a abouti.
Considérons ces recherches dans le contexte de la vallisnérie : contrairement aux concepteurs du canot de sauvetage, la vallisnérie n'a pas eu plus d'une opportunité. La première vallisnérie du monde n'a eu qu'un seul essai. Seule l'utilisation d'un système qui est entièrement fonctionnel au premier test peut garantir la survie des prochaines générations. Un système défectueux ne polliniserait pas la fleur femelle, et la plante disparaîtrait du monde, puisqu'elle ne serait pas capable de se multiplier. Il est donc impossible que la stratégie de pollinisation de la vallisnérie soit apparue par étapes. Cette plante a été créée dés le début avec une structure qui lui permet d'envoyer son pollen dans l'eau.

Halodule
Une autre plante aquatique qui possède une stratégie de pollinisation efficace est l'halodule, qui pousse le long des côtes sableuses des Iles Fidji. Les pollens de cette plante, qui ressemblent à de longues nouilles, se balancent sous l'eau jusqu'à la surface. Cette structure permet à l'halodule de toucher encore plus de cibles que la vallisnérie. De plus, les filaments de pollen sont recouverts de protéines et de glucides qui les rendent collant. Ils adhèrent les uns aux autres à la surface de l'eau et forment de longs radeaux. Des millions de véhicules de recherche de ce type sont transportés par la marée jusqu'aux mares peu profondes où les plantes femelles flottent. La collision de ces véhicules de recherche avec les organes reproductifs de la plante femelle à la surface de l'eau permet à la pollinisation d'avoir lieu facilement et avec succès.18

Thalassia
Nous avons parlé des plantes dont le pollen est transporté à la surface de l'eau. Dans ce cas, le mouvement du pollen est en deux dimensions. Certaines espèces ont des systèmes de pollinisation qui opèrent en trois dimensions, c'est-à-dire, sous la surface.
Les stratégies de pollinisation sous-marine sont plus dures à mettre en œuvre que celles de surface, car dans une pollinisation en trois dimensions, les moindres changements dans le mouvement du pollen auront des effets considérables. Pour cette raison, il est plus difficile pour le pollen d'atteindre l'organe femelle sous l'eau qu'à la surface.
Néanmoins, la Thalassia, une plante des Caraïbes, vit en permanence sous l'eau, car elle a été créée avec une stratégie de pollinisation qui permet de surmonter ces conditions apparemment difficiles. La Thalassia relâche son pollen circulaire sous l'eau, encastré dans des fibres allongées. Elles sont transportées par les vagues et viennent se coller aux organes reproducteurs des fleurs femelles, permettant ainsi à la plante de se multiplier.19
Les pollens de la Thalassia et de l'Halodule sont encastrés dans des fibres, ce qui accroît la distance que parcourent les véhicules de recherche. Il n'y a aucun doute que cette création est celle d’Allah, Qui créa les plantes aquatiques et leurs stratégies de pollinisation dans l'eau, et Qui a conscience de toute la création.

Il a créé les cieux sans piliers que vous puissiez voir; et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l'empêcher de basculer avec vous ; et Il y a propagé des animaux de toute espèce. Et du ciel, Nous avons fait descendre une eau, avec laquelle Nous avons fait pousser des plantes productives par couples de toute espèce. "Voilà la création d'Allah. Montrez-Moi donc ce qu'ont créé, ceux qui sont en dehors de Lui ?" Mais les injustes sont dans un égarement évident. (Sourate Luqman, 10-11)

La conception parfaite de la graine

C’est grâce au vent, ou peut-être grâce aux moyens d'autres transporteurs que les pollens mâles qui atteignent les organes des fleurs femelles ont atteint la fin de leur voyage. Tout est maintenant prêt pour la formation d'une graine. L'étape la plus importante dans la reproduction sexuée est la formation de la graine. Il sera utile d'examiner cette formation, en commençant par la structure générale de la fleur.
Au centre de la plupart des fleurs se trouvent un ou plusieurs carpelles, les parties reproductrices "femelles". Le carpelle se termine par une protubérance, appelée stigmate, sous lequel se trouve une tige, appelée style, à la base de laquelle se trouve un ovaire, qui contient les ovules, c'est-à-dire les "moules" des graines.
Le pollen qui parvient des organes mâles atterrit sur le stigmate, dont la surface est recouverte d'un liquide collant, et atteint l'ovaire à travers le style. Le liquide collant a une fonction très importante. Aussi longtemps que les grains de pollen sont incapables d'atteindre l'ovaire sous le style, ils ne seront pas capables de fertiliser les graines. Ce liquide garantit qu'en les collant ensemble, les grains de pollen ne seront pas perdus. La graine se forme seulement quand les cellules mâles et femelles s'assemblent.
Après avoir atterrit sur le stigmate, chaque grain de pollen individuel, c'est-à-dire chaque cellule reproductrice, développe un fin tube vers le bas, et entre dans l'ovaire via le style. Il y a deux spermatozoïdes dans chaque tube pollinique. Le tube grandit vers le bas, et pénètre dans l'ovaire où le spermatozoïde est libéré. De cette manière, le noyau d'un des spermatozoïdes s'unit avec l'ovule de l'ovaire. Cet ovule fertilisé se développe en embryon, qui formera la graine. Le noyau du second spermatozoïde s'unit avec les deux noyaux de la cellule centrale et ils formeront un tissu spécialisé qui entourera et nourrira l'embryon. Ce développement s'appelle la fertilisation.
Après cette fertilisation, l'ovule est enveloppé dans un manteau, et l'embryon entre dans période de repos, durant laquelle il grandit pour devenir une graine, avec les sources de nourriture qui l'entourent.
Dans chaque graine formée par l'union de cellules sexuelles mâles et femelles, se trouve un embryon de plante et une réserve de nourriture. C'est un très important détail pour le développement de la graine, car durant les premières étapes, quand elle se trouve sous terre, elle ne possède pas de racines ou de feuilles qui lui permettent de produire des nutriments, et elle aura besoin d'une source de nourriture pour être capable de grandir durant cette période.
L'embryon et la réserve de nourriture qui l’entourent sont connus comme fruit. Ces structures possèdent de hauts niveaux en protéines et en glucides, car leur fonction est de nourrir les graines. Ainsi, elles forment une source indispensable de nourriture pour les êtres humains et les autres êtres vivants. Chaque fruit possède les meilleures qualités pour protéger et nourrir les graines qu'il contient. La partie charnue, la quantité d'eau, et la structure de la peau externe ont les formes les plus efficaces pour protéger la graine.
Chaque plante ne peut fertiliser qu'une autre plante de la même espèce. Si le pollen d'une plante atterrit sur le stigmate d'une autre espèce, la plante interdit au pollen de fabriquer un tube pour atteindre son ovaire ; ainsi la graine ne se développe pas car il n'y a pas de fertilisation.20
Par exemple, si le pollen des fleurs de blé est transporté sur un pommier, cet arbre ne produira pas de pommes. Il est utile de s'arrêter sur ce point et de réfléchir à la nature extraordinaire de celui-ci. La fleur d'une espèce de plante reconnaît le pollen venant de la fleur d'une plante de la même espèce. S'il vient de sa propre espèce, elle peut débuter le processus de fertilisation. Comment donc le stigmate d'une fleur femelle, qui peut distinguer le pollen de sa propre espèce selon certains critères, apprend-il à mener cette identification ? Comment sait-il qu'il ne doit pas commencer le processus lorsque le pollen est étranger ? Il n'y a aucun doute que l'intelligence qui contrôle chaque détail des plantes a organisé ce mécanisme dans les fleurs de la manière la plus subtile afin de garantir la pérennité de l'espèce de génération en génération.
Le type d'environnement dans lequel l'embryon se développerait, ce dont il aurait besoin durant les étapes de son développement, ce qu'il trouverait quand il émergerait du sol, et le type de protection dont il aurait besoin ainsi que toutes les autres exigences ont été pensées à l'avance, et la graine a été organisée avec ces besoins. Les couches externes qui protègent les graines sont généralement très solides. Ces structures protègent les graines d'agressions externes et des modifications ayant lieu dans l'environnement dans lequel elles se trouvent. Par exemple, durant la dernière étape de développement de certaines graines, une substance résistante qui ressemble à la cire se forme sur les surfaces externes, grâce à laquelle les graines deviennent résistantes aux effets de l'eau et des gaz.
Les structures parfaites qui apparaissent dans la vie des fleurs ne s'arrêtent pas là. Les manteaux des graines peuvent être couverts de différentes substances selon l'espèce de la plante ; par exemple, un haricot sera recouvert d'une fine membrane et une graine de cerise sera protégée par un manteau solide. Les manteaux des graines qui doivent être résistants à l'eau sont plus solides et plus épais que les autres. Les graines sont différentes, elles ont des formes et tailles selon leur espèce. La quantité de nourriture est différente entre les graines qui doivent attendre longtemps avant de pousser (par exemple les graines de noix de coco) et celles qui commencent à pousser rapidement après leur contact avec de l'eau (les melons, les pastèques…).
On vient donc de le voir, les graines possèdent des systèmes très complexes qui leur permettent de se reproduire facilement et d'endurer les conditions externes sans problème. L'intelligence observée dans chaque étape des systèmes organisés pour la reproduction des plantes est une preuve évidente que ces systèmes ont été créés par Allah, le Possesseur du savoir supérieur.

Il est temps de se propager :
la dissémination des graines
Les méthodes employées par les plantes pour répandre leurs graines, toutes extrêmement efficaces, varient avec la structure des graines de chaque plante. Par exemple, les graines qui sont assez petites et légères pour voler sur une très faible brise, tombent par terre une fois que le vent les a remuées et sont fertilisées sans difficulté. Il suffit, pour la reproduction de certaines plantes, que leurs graines tombent au sol. Les autres dispersent leurs graines par une méthode naturelle de catapulte, en d'autres mots, elles "font feu" avec leurs graines. Cela survient par la libération de la tension qui se forme au fur et à mesure que la graine pousse dans son manteau. Les manteaux des graines de certaines plantes se fissurent après avoir séchés au soleil, et d'autres s'ouvrent et dispersent leur contenu quand elles sont affectées par des facteurs externes comme le vent ou les animaux.
Les plantes qui dispersent leurs graines par
éclatement Le concombre méditerranéen
Quand nous examinons les méthodes employées dans le processus de dissémination, qui est extrêmement important pour la reproduction des plantes, nous nous rendons compte qu'elles sont construites sur des équilibres très délicats. Par exemple, certaines plantes, comme le concombre méditerranéen, utilisent leur propre force pour répandre leurs graines. Quand les concombres méditerranéens commencent à mûrir, ils se remplissent d'un jus visqueux. Quelque temps plus tard, la pression exercée par ce liquide est telle que l'enveloppe externe du concombre ne peut y résister et tombe à terre. Quand cela arrive, le concombre expulse son liquide comme la traînée d'un missile tiré dans l'air. Une traînée de liquide apparaît derrière le concombre et avec, des graines.21
Les mécanismes sont très sensibles ; les cosses des graines se remplissent avec du liquide quand le concombre commence à être mûr, et l'explosion se déroule au moment où il est complètement mûr. Si ce système se déclenchait prématurément, l'éclatement du concombre avant que les graines ne soient formées ne servirait à rien. Une telle éventualité signifierait la fin de cette espèce de plante. Mais ce risque ne se présente pas, grâce à son minutage parfaitement calculé. L'affirmation que ces mécanismes, qui ont tous du être présents dès le début, ont évolué par changements progressifs sur des centaines, milliers ou même millions d'années, n'est pas basée sur l'intelligence, la logique ou la science.
Les cosses des graines, le liquide à l'intérieur, les graines, le mûrissement des graines doivent tous apparaître au même moment. La perpétuation ininterrompue d'un tel système, qui a fonctionné parfaitement jusqu'à aujourd'hui, nous montre qu'il a émergé au commencement dans une forme complète et sans défaut. En d'autres mots, il a été créé par Allah.

Le genêt et l'arbre "Hura"
La reproduction du genêt a lieu également avec la méthode de l'ouverture spontanée, mais de manière complètement opposée à celle du concombre méditerranéen. L'éclatement des graines du genêt ne survient pas avec une augmentation de liquide, mais avec son évaporation. Pendant que la cosse chauffe durant une journée ensoleillée, le côté exposé au soleil sèche plus vite que celui qui est à l'ombre. La cosse se fissure soudainement en deux à cause de la différence de pression entre les deux côtés, et de cette manière, les graines noires minuscules qui se trouvent à l'intérieur sont dispersées dans toutes les directions.
Une des plantes qui arrive le mieux à disperser ses graines par éclatement est l'arbre brésilien connu sous le nom de "hura". Quand l'arbre chauffe et qu'il est l'heure de disséminer ses graines, il peut les projeter sur une distance de 12 mètres. Cela représente une distance considérable pour un arbre.22

Les graines hélicoptères
Les érables européens et les sycomores possèdent une structure vraiment intéressante. Ces graines sont équipées d'une aile unique qui pousse sur un seul côté. Le poids de la graine et la longueur de l'aile sont si bien équilibrés que ces graines tournoient en tombant. Les sycomores poussent souvent dans des endroits relativement isolés, et le vent peut apporter une assistance considérable aux graines. En tournant sur elles-mêmes, ces graines hélicoptères peuvent parcourir de grandes distances avec juste une simple brise.23
Les graines à l'intérieur des cosses des arbres Bertholletia, qui poussent en Amérique du Sud, restent où elles sont pendant un moment après avoir atterrit sur le sol. La raison à cela est qu'elles ne possèdent aucune propriété qui attire l'attention des animaux. Elles n'ont pas d'odeur, par exemple, leur aspect extérieur n'est pas saisissant, et en plus elles sont difficiles à casser. Pour que cet arbre se reproduise, les noix, contenues dans les cosses, doivent en être extraites et enterrées sous terre.
Mais aucune de ces propriétés négatives ne posent problème au Bertholletia, car une créature qui partage le même environnement que lui et qui surmonte tous ces problèmes existe.
L'agouti, un rongeur qui vit en Amérique du Sud, sait qu'il y a de la nourriture pour lui sous cette coquille fine et sans odeur. Grâce à ses dents acérées de devant, il peut facilement découper la cosse résistante pour atteindre la graine. Il y a environ 20 noix à l'intérieur de chaque cosse, qui est plus que ce que peut manger l'agouti en une seule fois. L'agouti bourre donc les noix dans les poches de ses joues et va les enterrer dans de petits trous qu'il creuse. Bien qu'il fasse ceci pour retrouver et manger les noix plus tard, l'agouti n'a pas une mémoire parfaite et oublie la majorité des graines, ce qui produira de nouveaux arbres environ un an après.24 Cette harmonie n'est bien sûr pas arrivée par hasard. Ces créatures vivantes ne se sont pas découvertes l'une et l'autre par hasard. Ces créatures vivantes ont été créées. Cette complémentarité, qu’on peut observer dans d'innombrables exemples dans la nature, est le produit d'une sagesse supérieure. Allah, le Possesseur de cette sagesse supérieure, a créé les êtres vivants avec toutes ces caractéristiques et leur connexion symbiotique.

Les graines qui peuvent
résister à toutes les conditions
En général, les cellules reproductrices des êtres vivants meurent rapidement après avoir quitté leur environnement naturel. Mais cela ne s'applique pas aux plantes. Le pollen et les graines peuvent rester en vie à des kilomètres de distance de leur plante mère. De plus, le temps écoulé après avoir quitté la plante mère n'est pas important. Certaines graines restent viables pendant des années, ou même des centaines d'années.
Le lupine, qu’on trouve dans la toundra arctique, est un exemple de graines capables de survivre pendant de longues périodes. Les graines de la plante ont besoin d'un climat chaud à certaines époques de l'année afin de germer. Quand elles sentent que la chaleur est insuffisante, même si toutes les autres conditions sont réunies, les graines n'éclatent pas, mais attendent dans le sol gelé que la température augmente. Quand l'environnement adéquat est atteint, elles commencent à pousser et germent au final, sans prendre en compte le temps passé depuis qu'elles ont quitté la plante mère. Des graines ont été retrouvées dans des fissures entre des rochers, qui ont passé des centaines d'années sans pousser et sans s'abîmer.
C'est une situation très intéressante. Que signifie le fait qu'une plante ait conscience de son environnement extérieur ? Puisque la plante n'est pas capable de le faire, considérons d'autres possibilités. Un mécanisme, à l'intérieur de la plante pourrait l'informer de la situation. La plante pourrait alors arrêter soudainement son développement, comme si un ordre avait été donné. Mais dans ce cas, comment un tel système s'est-il développé ? Est-ce que la plante a inventé ce système en y réfléchissant ? Comment a-t-elle produit les besoins techniques à l'intérieur d'elle-même ?
Bien sûr, la plante n'a pas construit ce système. Toute cette information a toujours été dans la plante, dans le code génétique, dès l'apparition de la première plante. Le lupine possède un système qui peut arrêter son développement quand il se trouve dans un environnement froid. Il est impossible qu'une telle structure soit apparue toute seule. Quelque soit la période imaginaire de formation que les évolutionnistes appellent "période évolutionniste", et quelques soient les coïncidences qui ont pu avoir lieu durant cette période, la formation d'un tel système qui informe les plantes sur la situation météo est complètement impossible.
De la même manière, les graines de la Mimosa Glomerata, stockées au sec dans un herbier, germent quand elles sont trempées dans de l'eau. Un autre exemple de plante aux graines très résistantes est l'arbre de soie (Albizia Julibrissin). Ses graines, conservées dans l'herbier du British Museum à Londres, ont germé après pas moins de 147 ans, quand elles ont été arrosées durant l'extinction d'un incendie dans l'immeuble au cours de la Deuxième Guerre Mondiale.25
Vu que les températures sont basses dans les régions de la toundra, la décomposition n'arrive que très lentement. A tel point que des graines, retrouvées dans des glaciers âgés de 10.000 ans, peuvent retourner en vie au laboratoire avec les conditions adéquates de chaleur et d'humidité.26
Dans le cas des noix qui ressemblent à du bois, la substance de la graine contient une certaine quantité de nutriments entourés d'une coque. L'idée qu'il peut y avoir un thermomètre à l'intérieur, qui peut échanger de l'information avec le monde extérieur et qui pourrait avoir la capacité de décider seul, sur la base des informations qu'il reçoit, doit être considérée comme illogique, ou même "irrationnelle". Nous faisons face à une substance extraordinaire, qui ressemble à un petit bout de bois vu de l'extérieur, sans lien entre la partie intérieure et le monde extérieur, et qui, pourtant, arrive à mesurer la température de l'air et décide si la chaleur est suffisante pour son développement. C'est un morceau de bois qui possède des mécanismes parfaits, qui lui permettent de détecter les conditions défavorables qui endommageraient son développement après la germination, et qui peut arrêter son développement au moment où il sent de telles conditions défavorables, et qui continue son développement d’où il l'avait interrompu quand les températures atteignent le niveau requis.
Ce mécanisme extraordinaire dans les graines avec cette structure résistante ne peut pas être expliqué au moyen du hasard comme le font les évolutionnistes. En fait, les graines ont été créées, de telle manière à pouvoir résister à des conditions difficiles. Allah est omnipotent.
Sans aucun doute, Allah, le Seigneur de tous les mondes, nous montre des preuves de Sa création et de Sa propre existence, même dans ces petites graines :

Et c'est Lui qui, du ciel, a fait descendre l'eau. Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d'où Nous produisîmes des grains, superposés les uns sur les autres ; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent. Et aussi les jardins de raisins, l'olive et la grenade, semblables ou différents les uns des autres. Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement. Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi. (Sourate al-An'am, 99)

Des graines qui peuvent rester
dans l'eau pendant 80 jours
A côté des graines qui peuvent résister à des conditions climatiques froides, d'autres possèdent des structures qui leur permettent de rester dans l'eau pendant de longues périodes. Il existe même des graines qui peuvent rester 80 jours dans l’eau, sans germer ou s'abîmer. La plus célèbre d'entre elles est la noix de coco. Pour que cette dernière puisse être transportée en toute sécurité, elle est placée dans une coquille très résistante avec tout ce qui est nécessaire pour un long voyage, une réserve de riche nourriture et une certaine quantité d'eau, est disponible à l'intérieur. A l'extérieur, elle est recouverte d'un flotteur en fibres qui la maintient à la surface de l'eau.
Le haricot de mer est une autre plante qui envoie ses graines dans l'eau. Ses graines ne sont pas aussi grandes que celles des cocotiers, mais même après avoir passé un an dans la mer, elles sont toujours viables.27
La propriété la plus importante des plantes qui se reproduisent en utilisant l'eau comme moyen de transport est que les graines germent uniquement quand elles atteignent la terre ferme. C'est une situation exceptionnelle et très intéressante puisque nous savons qu'en général les graines commencent à germer dès qu'elles rentrent en contact avec l'eau. Mais cela ne s'applique pas à ces plantes particulières. A cause de la structure de leurs graines, les plantes qui dispersent leurs graines via l'eau ne respectent pas cette règle car si elles commençaient à germer au contact de l'eau, comme les autres plantes le font, elles seraient mortes depuis longtemps. Au contraire, ces plantes sont capables de survivre en raison de mécanismes adaptés aux conditions dans lesquelles elles vivent.
Toutes les plantes du monde possèdent des structures qui leur sont le mieux adaptées. Ces caractéristiques exceptionnelles amènent à l'esprit la question suivante : "Comment de telles résistances sont apparues chez les espèces de plantes qui en ont besoin ?" Prenons un exemple - le cocotier est la réponse à cette question :
1. Les graines de palmier ont besoin d'une structure résistante pour pouvoir passer du temps dans l'eau, et pour cette raison, leurs coquilles sont très solides et ont également des propriétés de résistance à l'eau.
Ce n'est pas une coïncidence !
2. Elles ont besoin de plus de nourriture pour leurs longs voyages, et la quantité exacte de nourriture nécessaire est placée à l'intérieur de cet emballage (la noix de coco).
Ce n'est pas non plus une coïncidence !
3. Elles s'ouvrent au moment où elles "savent" qu'elles sont arrivées sur la terre ferme.
En aucun cas ça ne peut être une coïncidence !
Ces graines, avec leur coquille résistante, leur réserve de nourriture, leur taille, et en bref, toutes leurs caractéristiques si particulières, ont été créées pour être résistantes sur de longues périodes, quand c'est nécessaire. Si cette structure calculée si finement, dont l'épaisseur de la coquille est mesurée précisément, et la réserve de nourriture requise était apparue sous le fait de coïncidences, la graine aurait germé avant qu'elle n'atteigne la terre, en d'autres mots, elle serait morte.
Bien sûr rien de tout ça n'arrive, grâce aux contrôles sensibles de la germination de ces graines. Il n'y a absolument aucun doute que la quantité de nourriture et d'eau dans les graines, quand elles arrivent sur la terre ferme, ainsi que toutes les précautions prises, n'ont pu apparaître par n’importe quelle intelligence ou par les capacités des graines.
Tous ces calculs et mesures précises ont été parfaitement menés par Allah, Qui créa les graines, Qui connaît tous leurs besoins et caractéristiques, et Qui possède une intelligence et un savoir infinis.

…Et toute chose a auprès de Lui sa mesure. (Sourate ar-Ra'd, 8)

Et quant à la terre, Nous l'avons étalée et y avons placé des montagnes (immobiles) et y avons fait pousser toute chose harmonieusement proportionnée. (Sourate al-Hijr, 19)

La fourmi – un porteur embauché
Certaines graines possèdent des caractéristiques structurellement différentes de celles qui sont les plus connues. Les faits les plus surprenants émergent quand on les examine. Par exemple, prenons une graine recouverte d'un tissu gras comestible. Ce tissu huileux, qui peut sembler ordinaire au premier coup d'œil, est en fait un détail très important pour la survie de cette espèce de plante. C'est grâce à lui que les fourmis montrent un intérêt particulier envers cette plante. La multiplication de ces plantes survient grâce aux fourmis, contrairement à la plupart des espèces de plante. La plante, qui est incapable de placer ses graines sous terre, a choisi de confier cette tâche aux fourmis. Le tissu huileux qui entoure les graines est une nourriture très appréciée des fourmis, qui s'empressent de rassembler les graines et de les transporter dans leurs nids, où elles les enterrent.
On pourrait penser que le fait que les graines soient de la nourriture est la raison pour laquelle les fourmis font de tels efforts, mais c'est faux. Malgré tous les efforts entrepris par les fourmis pour transporter les graines dans leurs nids, elles ne mangent que le revêtement externe, et laissent la partie charnue interne. De cette manière, les fourmis obtiennent quelque chose à manger, et la partie de la graine qui permet la reproduction de la plante est enterrée dans le sol.28 Il serait irréaliste d'un point de vue scientifique d'affirmer que les fourmis font cela en connaissant la cause, ou que la plante a arrangé ces graines pour qu'elles possèdent des caractéristiques attrayantes pour une espèce particulière de fourmis, ou qu'elle ait planifié de vivre dans le même environnement qu'elles.
Aucun argument ne peut dire que la conscience qui a organisé cette symbiose parfaite appartient à la plante ou à la fourmi. Elle appartient au Créateur, Qui connaît toutes les propriétés de ces êtres vivants, et les a créés en harmonie totale. En d'autres mots, c'est Allah, notre Créateur, Qui leur a donné cette conscience.

A Lui tous ceux qui sont dans les cieux et la terre : tous Lui sont entièrement soumis. (Sourate ar-Rum, 26)

La graine devient une plante
Première étape : la germination
Les graines, qui ressemblent à de petits morceaux de bois sec, sont en fait les porteurs de codes génétiques qui contiennent des centaines d'informations concernant les plantes. Toute l'information relative à la plante qui sera produite plus tard par la graine, depuis les petits poils à l'extrémité de ses racines, jusqu'aux tubes à l'intérieur de sa tige, ses fleurs et les fruits qu'elle portera, se trouve à l'intérieur de la graine, dans ses moindres détails.
Après la fertilisation, la première étape pour qu'une graine devienne une fleur est la germination. La graine, attendant sous la terre, est réveillée quand les facteurs comme la chaleur, l'humidité et la lumière sont adéquats. Avant cela, elle est en état de sommeil. Quand l'heure arrive, elle se réveille et commence à pousser.
Il y a plusieurs étapes dans le processus de germination. En premier lieu, la graine doit absorber de l'eau pour que la cellule à l'intérieur d'elle soit hydratée et capable de mener une activité métabolique. Une fois que l'activité métabolique commence, les racines et la pousse commencent à grandir, et à cette étape la cellule commence à se diviser. Afin que des fonctions particulières se développent dans des tissus spécialisés, les cellules doivent se différentier. Tous ces processus nécessitent une grande quantité d'énergie.
Pour que la graine grandisse, elle a besoin de nourriture. Mais la graine a besoin d'une source préliminaire de nourriture jusqu'à ce qu'elle obtienne les minéraux requis par ses racines. Où donc la graine trouve-t-elle les nutriments dont elle a besoin pour grandir ?
La réponse à cette question repose dans la construction de la graine. Les réserves de nourriture stockées dans la graine, qui se sont formées en même temps qu'elle, durant le processus de fertilisation, sont utilisées par la graine jusqu'à ce qu'elle produise une pousse qui apparaisse au-dessus du sol. Les graines ont besoin de ces réserves de nutriments jusqu'à ce qu'elles soient capables de produire leur propre nourriture.
Quand toutes les conditions sont idéales, la germination commence. La graine extrait l'eau du sol et les cellules embryonnaires commencent à se diviser. Plus tard, l'enveloppe de la graine s'ouvre. De petites racines minuscules, le début du système des racines, apparaissent et grandissent dans le sol, vers le bas. Après le développement de ces racines minuscules, les bourgeons qui produiront la tige et les feuilles se développent.
La germination débute sous terre, puis la nouvelle petite plante s'étire vers le haut en direction de la lumière, et grandit plus fortement. Une fois que les premières feuilles se sont ouvertes, la plante commence à produire sa propre nourriture à travers la photosynthèse.
Ce que nous avons expliqué jusqu'ici sont des connaissances communes, qu’on peut avoir par observation. Le fait que les plantes émergent de graines sous la terre est familier pour nous tous. Mais pendant que la jeune pousse grandit, un vrai miracle a lieu. Ces pousses, qui ne pèsent que quelques grammes, n'ont aucune difficulté pour percer un trou à travers ce qui peut être des kilogrammes de terre au-dessus d'elles. Le seul but de ces jeunes pousses est d'émerger du sol et d'atteindre la lumière. Les plantes qui ont commencé à germer bougent leur tronc mince comme si elles étaient dans un espace vide, et se dirigent lentement vers la lumière du jour, comme s'il n'y avait pas de poids sur elles. Elles émergent du sol en présence de la force de gravité, ignorant en d'autres mots toutes les lois physiques qui s'appliquent sur elles.
La graine minuscule et ses racines d'un demi millimètre de largeur ne subissent aucun dommage du sol, qui tend normalement à pourrir les choses et à les détruire. Au contraire, elles grandissent et se développent rapidement.
Des expériences ont été menées pour arrêter les jeunes pousses qui essaient d'atteindre la lumière du jour en leur barrant la route par diverses méthodes. Les résultats furent très surprenants. Les plantes tendent des pousses suffisamment longues pour contourner tout type d'obstacle au-dessus d'elles, ou bien créent des pressions où elles reposent et arrivent encore à atteindre la lumière du jour. Pendant que les plantes grandissent, elles peuvent créer une pression considérable où elles sont. Par exemple, une pousse qui grandit dans les fissures d'une route qui vient d’être construite peut ouvrir encore plus ces fissures. En bref, elles ne tolèrent aucun obstacle lorsqu'elles se dirigent vers la lumière.
Les pousses grandissent toujours verticalement quand elles émergent du sol. En faisant cela, elles s'opposent à la force de gravité. Les racines, d'un autre côté, obéissent à la force de gravité en se dirigeant vers le bas. Cela pose la question : "Comment deux organes formés sur la même plante peuvent-ils grandir dans des directions différentes ?" Pour y répondre, Nous devons étudier quelques mécanismes des plantes.
Deux facteurs gouvernent la croissance des plantes : la lumière et la gravité. La première racine et la première pousse qui émergent de la graine possèdent des systèmes très sensibles à ces deux facteurs.
Certaines cellules dans la racine d'une plante en germination sont sensibles aux signaux gravitationnels. Dans la pousse, qui grandit vers le haut, il y a d'autres cellules, sensibles à la lumière. Cette sensibilité des cellules à la lumière et à la gravité gouverne les différentes parties de la plante à se diriger dans la bonne direction. Ces deux stimuli permettent aussi la correction de la trajectoire des racines et de la pousse si elle n'est pas totalement verticale.29
Si nous examinons ce que nous avons dit jusqu'ici, nous verrons que nous sommes devant une situation extraordinaire. Les cellules qui constituent la plante commencent à grandir différemment les unes des autres, et changent de forme pour constituer les différentes parties de la plante. De plus, la pousse et les racines grandissent dans des directions opposées.
Considérons maintenant l'enfoncement dans les profondeurs du sol des racines, avec la force de gravité, en même temps que la percée vers la surface de la pousse. Le mouvement de ces structures, qui donnent l’image d'être relativement faibles, lorsqu'elles percent le sol, amène plusieurs questions à l'esprit. Qui, ou quoi, établit ce moment, c'est-à-dire le moment où les cellules commencent à se diviser, et qu'est-ce qui leur montre la direction à suivre ? Comment se fait-il que chaque cellule agisse avec la connaissance de la région dans laquelle elle doit se tenir ? Comment se fait-il qu'aucune confusion ne survienne, par exemple, pourquoi des cellules des racines ne se dirigent-elles jamais vers le haut ?
Il n'y a qu'une seule réponse à toutes ces questions. Il est clair que ce n'est pas la plante qui prend et applique cette décision, ou met en place les systèmes adéquats pour qu'aucune confusion ne survienne, et les forment dans son propre corps. Il n'est pas non plus possible que ces systèmes soient apparus par l'intervention d'autres êtres vivants. Et les cellules qui constituent la plante ne peuvent pas non plus le faire. Tous ces facteurs nous montrent que les plantes sont toutes dirigées et gouvernées par une autre force. En d'autres mots, il doit exister une intelligence supérieure qui a créé toutes les structures qu'elles possèdent, qui mène les cellules à prendre leurs décisions et leur montrent le chemin à suivre afin qu'elles accomplissent leurs fonctions. Il n'y a aucun doute que cette sagesse supérieure appartient à Allah, le Seigneur de tous les mondes.

Des pousses qui contournent tous les obstacles
Une pousse qui émerge du sol ne trouve pas toujours un environnement adapté. Elle peut, par exemple, se retrouver sous l'ombre d'un rocher ou d'une grande plante. Dans une telle situation, si elle continue à grandir, elle aura du mal à exécuter la photosynthèse, car elle ne recevra pas directement la lumière du soleil. Si la pousse se trouve dans une telle situation quand elle émerge, elle change sa direction de croissance vers la source de lumière. Ce procédé, appelé phototropisme, montre que les pousses ont un système d'orientation sensible à la lumière. Quand on les compare aux animaux ou aux êtres humains, les plantes sont dans une position plus avantageuse concernant la perception de la lumière, car les êtres humains, par exemple, ne perçoivent la lumière qu'avec leurs yeux ; tandis que les plantes ont au moins trois mécanismes photorécepteurs distincts. Pour cette raison, elles ne se trompent jamais de direction. Grâce à leurs parfaits systèmes d'orientation, basé sur la lumière et la force de gravité, elles trouvent facilement leur chemin.
A côté des systèmes sensibles à la lumière, au sein des plantes, existent également des zones localisées de division cellulaire. Ces zones, appelées méristèmes, se trouvent généralement aux extrémités des racines et des pousses en cours de croissance. Si les cellules dans les zones de croissance se développent de la même manière durant la germination, cela amène la tige à pousser verticalement. Chaque plante prend forme selon la direction de croissance des cellules dans les méristèmes des racines et des pousses. Si la croissance de ces cellules est plus importante d'un côté que de l'autre, alors la tige de la plante sera inclinée d'un certain angle. Si les conditions sont appropriées, la croissance débute au même moment dans toutes les zones. La plante dirige sa tige droit vers la lumière dont elle a énormément besoin. D'un autre côté, les racines, qui fourniront l'eau et les minéraux nécessaires à la plante depuis le sol, grandissent dans la direction la plus appropriée grâce à leurs systèmes de direction sensibles à la gravité. A première vue, on pourrait penser que les racines se propagent sous la terre complètement au hasard. Alors qu'en fait, grâce à ce système sensible, les extensions des racines progressent comme des missiles, verrouillés sur leurs cibles d'une manière contrôlée.
La croissance contrôlée par ces mécanismes est différente chez toutes les plantes, car la croissance dans chaque plante a lieu en conformité avec sa propre information génétique. Pour cette raison, les taux maximum de croissance sont différents pour chaque plante. Par exemple, la lupine atteint son taux maximal au bout d'une dizaine de jours, le blé en six semaines et le hêtre après un quart de siècle.30
La germination est la première étape pour qu'un corps minuscule devienne une plante avec plusieurs mètres de longueur et pesant des tonnes.
Tandis que les racines des plantes s'enfoncent sous terre, et les branches se dirigent vers le ciel, les systèmes internes (les systèmes de transport de nourriture, les systèmes reproducteurs, les hormones qui contrôlent la croissance des côtés et des extrémités de la plante et qui l'arrêtent ensuite) apparaissent tous simultanément, et il n'y a pas de retard ou d'imperfection dans aucun d'entre eux. C'est le plus important. Par exemple, lorsque les mécanismes reproducteurs se développent d'un côté, les tubes de transport (pour l'eau et la nourriture) se développent de l'autre. Autrement, ces tubes n'auraient pas d'importance pour une plante dont les mécanismes reproducteurs ne se sont pas développés. Le développement des racines serait aussi inutile. Puisqu'une telle plante ne pourrait pas produire de générations ultérieures, ces mécanismes auxiliaires ne serviraient à rien.
Il y a donc un plan dans cette création harmonieuse de l'interdépendance des plantes, qui n'a pas pu apparaître par hasard. Un développement par étapes, comme l'affirment les scientifiques évolutionnistes, est complètement hors de question.
Démontrons cela avec une simple expérience que tout le monde peut réaliser. Prenons une graine et à côté de ça quelque chose qui contient une mixture de toutes les molécules présentes dans une graine, de la même taille et du même poids, et enterrons-les à la même profondeur, et patientons un moment. Après qu'une certaine période de temps soit écoulée, qui sera différente selon les espèces, nous devrions voir que la graine que nous avons plantée a fissuré le sol et est apparue à la surface. Mais quelque soit le temps que nous attendons, l'autre substance n'apparaîtra jamais en surface. Le résultat sera le même, que nous attendions une centaine ou un millier d'années. La raison de cette différence est évidemment la conception particulière de la graine. Les gènes des plantes sont encodés avec l'information nécessaire pour ce processus. Tous les systèmes des plantes révèlent l'existence d'un choix conscient. Tous les détails montrent que les plantes n'ont pu apparaître à la suite d'évènements aléatoires, au contraire, ils montrent qu'il y a eu une intervention consciente dans l'apparition des plantes.
Cette parfaite conception est une preuve de l'existence d'un Créateur Qui connaît et crée toutes choses, jusqu’au moindre détail. La première étape de la vie des plantes, l'émergence de la graine, nous révèle clairement la nature unique de la création d’Allah, le Possesseur d'un pouvoir supérieur Qui attire notre attention sur cette vérité dans le Coran :

Voyez-vous donc ce que vous labourez ? Est-ce vous qui le faites germer ? Ou [en] sommes Nous le Germinateur ? Si Nous voulions, Nous le réduirions en débris. Et vous ne cesseriez pas de vous étonner et de crier… (Sourate al-Waqi'a, 63-65)